Joshua Durban untersucht anhand von klinischem Material, wie »harte« Ideologien oft als mental-autistische, fetischistische, schalenartige Objekte fungieren, durch die die Kommunikation blockiert wird, zugleich aber tiefreichende, archaische osmotisch-diffuse Ängste lindern: Diese Ängste entstünden, weil das Gefühl, als eine abgegrenzte Einheit in Zeit und Raum zu existieren, brüchig ist; »harte« Ideologien schützten vor diesen Ängsten, griffen jedoch gleichzeitig sowohl die geistige Gesundheit des Patienten als auch die des Analytikers an und führten zu einem Zustand des psychischen Nirgendwoseins.
Waltraud Nagell skizziert und diskutiert ethische Implikationen in unterschiedlichen intersubjektiven Behandlungskonzeptionen unter der Leitfrage, in welchem Verhältnis geteilte Verantwortlichkeit des analytischen Paares und Letztverantwortlichkeit des Analytikers stehen.
Ein Essay von Johannes Picht horcht ausgehend vom Orpheus-Mythos der »musikalischen« Dimension der Psychoanalyse nach.
Im vorliegenden Artikel wird anhand von detailliertem klinischem Material beschrieben, wie »harte« Ideologien oft als mental-autistische, fetischistische, schalenartige Objekte fungieren, durch die die Kommunikation blockiert wird, aber tiefreichende, archaische osmotisch-diffuse Ängste gelindert werden. Diese Ängste entstehen, weil das Gefühl, als eine abgegrenzte Einheit in Zeit und Raum zu existieren, brüchig ist. »Harte« Ideologien schützen vor diesen Ängsten, greifen aber gleichzeitig sowohl die geistige Gesundheit des Patienten als auch die des Analytikers an und führen zu einem Zustand des psychischen Nirgendwoseins. Menschen, die sich an diese defensiv organisierten »harten Ideologien« halten, sind innerlich häufig aufgewühlt, für sie gibt es keine Balance zwischen ihren psychotischen und nicht-psychotischen Persönlichkeitsanteilen. Darüber hinaus leiden sie an einer autistischen »Verkapselung«, die durch ein starkes Gefühl des Nirgendwoseins gekennzeichnet ist. Sie sind daher rigide auf Themen wie den Schutz der Heimat, der nationalen Grenzen und Identität fixiert und mit den extremen konkreten Maßnahmen beschäftigt, die zu deren Aufrechterhaltung erforderlich sind.
This article describes, using detailed clinical material, how »hard« ideologies often function as mental autistic, fetishistic, shell-like objects which block out communication but alleviate deep, archaic osmotic/diffuse anxieties stemming from a fragile sense of existing as a well-bounded entity in time and space. Hard ideologies protect against these anxieties but at the same time attack both the patient’s and the analyst’s sanity and create a state of psychic nowhere-ness. Furthermore, they operate in minute, insistent, almost unnoticeably banal ways. Once they accumulate, they create confusion and paralysis and this, in turn, places one in the role of a non-responding, indifferent accomplice to internal and external horrors. The individuals who adhere to these defensively-organized »hard ideologies« often suffer not only from a turbulent imbalance between the psychotic and non-psychotic parts of the personality, but from an autistic »pocket« characterized by a deep sense of nowhere-ness. They are therefore rigidly preoccupied with topics such as protection of home, national borders and identity and with the extreme concrete measures needed in order to maintain them.
Cet article décrit, à l’aide d’un matériel clinique détaillé, comment les idéologies « dures » fonctionnent souvent comme des objets mentaux autistes, fétichistes, en forme de coquille, qui bloquent la communication, mais soulagent des angoisses osmotiques diffuses profondes et archaïques. Ces angoisses naissent du fait que le sentiment d’exister en tant qu’entité distincte dans le temps et l’espace est fragile. Les idéologies dures protègent contre ces angoisses, mais elles attaquent en même temps la santé mentale du patient et celle de l’analyste et conduisent à un état de désorientation psychique. À cela s’ajoute qu’elles se manifestent de manière persistante et presque imperceptible, par petites touches minuscules. Mais une fois qu’elles se sont accumulées, elles créent la confusion et la paralysie. Cet état, à son tour, place l’analyste dans le rôle d’un complice indifférent qui ne réagit pas aux terreurs internes et externes du patient. Les personnes qui adhèrent à ces « idéologies dures » organisées de manière défensive sont souvent agitées intérieurement, pour elles il n’y a pas d’équilibre entre les parties psychotiques et non psychotiques de leur personnalité. En outre, ils souffrent d’un « enfermement » autistique caractérisé par un fort sentiment de n’être nulle part. Ils sont donc rigidement fixés sur des thèmes tels que la protection de la patrie, des frontières nationales et de l’identité, et sont préoccupés par les mesures concrètes extrêmes nécessaires à leur maintien.
Schulenübergreifend, wenngleich mit unterschiedlicher Gewichtung, hat sich eine beziehungsorientierte Ausrichtung in den psychoanalytischen Konzepten wie der Behandlungstechnik vollzogen. Dies hat Auswirkungen auf das ethische Verständnis. Die Autorin geht der Frage nach, in welchem Verhältnis geteilte Verantwortlichkeit des analytischen Paares zur Letztverantwortlichkeit des Analytikers steht. Der rote Faden in intersubjektiven Ansätzen ist deren bewusst reflektierte und bewusst eingebrachte Subjektivität, die Risiken und Chancen mit sich bringt. Drei unterschiedliche intersubjektive Ansätze – das »alterologische Prinzip
Across all psychoanalytic schools of thought, albeit to a differing extent, a relational approach has asserted itself both in terms of strategy and of treatment technique. This has an impact on the understanding of the ethical issues involved. The author investigates the question of the relationship between the shared responsibility of the analytic couple and the ultimate responsibility of the analyst. What intersubjective approaches have in common is consciously reflected and consciously invested subjectivity, both of which have drawbacks and potentialities. The idea is for the methodical application of subjective experience to cast light on the significance of subjectivity from an ethical perspective, both in meta-theoretic understanding and in treatment-technical implementation. The author discusses three different intersubjective approaches – the »alterological« principle of the intersubjectivists, the »dialogical« principle of the relationalists, and the »dialectic-emancipatory« principle of the relation analysts – in terms of (a) the metapsychological conceptions behind them, (b) the ethical dimensions of their treatment techniques, and (c) the critical reflection they call for. In conclusion, the author discusses from the three different intersubjective perspectives a clinical case in which she found herself caught up in an enactment that she had herself initiated. She then enlarges on the conclusions to be drawn for a culture of error centered around the investigation of the analyst’s own subjectivity.
Toutes les écoles psychanalytiques sans distinction se sont orientées vers le relationnel dans les concepts psychanalytiques comme dans la technique thérapeutique. Cela a des répercussions sur notre compréhension éthique. L’auteure se penche sur la question de savoir quel est le rapport entre la responsabilité partagée du couple analytique et la responsabilité ultime de l’analyste. Le fil rouge des approches intersubjectives est leur subjectivité consciente réfléchie, qui comporte des risques et des chances. Par le biais de l’approche méthodique de l’expérience personnelle, l’importance de la subjectivité doit être mise en lumière dans une perspective éthique, tant dans la compréhension métathéorique que dans sa mise en œuvre dans la technique thérapeutique. Pour ce faire, trois approches intersubjectives différentes — le principe altérologique des intersubjectivistes, le principe dialogique des relationnistes et le principe dialectique et émancipateur des analystes relationnels — seront d’abord présentées chacune avec leurs conceptions métapsychologiques, puis les dimensions éthiques de leur technique de traitement seront discutées et enfin soumises à une réflexion critique. Enfin, un exemple de cas clinique dans lequel l’auteure s’est engagée dans un enactment qu’elle a elle-même produit est discuté à partir des trois différentes perspectives intersubjectives. Les conclusions pour une culture de l’erreur centrée sur l’exploration de sa propre subjectivité sont ensuite discutées.
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